Samedi 29 mars 2025 à 16h00
Collégiale Saint-Martin, Clamecy

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Ecce Homo
( voici l'homme )



Sophie-Véronique
Cauchefer-Choplin

Organiste co-titulaire du grand orgue de Saint Sulpice à Paris

Improvisations à l'orgue



Pauline Choplin - récitante




Texte de Jean-Pierre Nortel





TOUT CELA POUR UN SEUL HOMME


Deux femmes, mères, talentueuses artistes et au grand charisme ; un auteur, aumônier de
saltimbanques et un récit époustouflant … tout cela pour un seul Homme. Le Christ jugé
et bafoué. Voici l’Homme. Sophie-Véronique CAUCHEFER-CHOPLIN aux claviers de
l’orgue, Pauline CHOPLIN au pupitre, Jean-Pierre NORTEL dans les cœurs et dans la voix.
Déroutant et tellement profond, puissant par sa vérité, le texte du prêtre disparu il y a
quelques années fait surgir la montée au Calvaire comme une sensible actualité. Le texte
est d’une contemporanéité extrême, il est vrai que la Passion du Christ demeure
intemporelle. Il en faut pourtant du talent pour dépasser le texte évangélique et regarder
de l’autre côté du tableau habituel. Le Christ, le Dieu et l’Homme, est le centre du récit.
Tout passe par lui, tout revient à lui, tout émane de lui. Les émotions sensibles et les tensions
sont tellement captées dans le texte que l’on est transporté à Jérusalem hier tout comme
on le serait avec Lui aujourd’hui.
Le texte est écrit, si beau, et la voix l’anime par les talents de Pauline. On y est, on s’y croit,
une voix féminine et tant empreinte de délicatesse, d’émotion et de tourment nous fait
caresser le visage mutilé du Christ portant la poutre de bois. La voix nous invite à suivre le
Christ qui passe. Les personnages s’animent comme s’ils étaient devant nous. Et l’orgue !
Sophie-Véronique, dès l’ouverture improvisée donne l’ambiance du drame qui va se jouer
à l’instar de Bach et ses Passions. Les notes sont graves, tantôt envolées, tantôt symbolisant
les larmes ou signifiant les chutes du Christ. Et les sons des tuyaux permettent à l’instrument
de prouver ses capacités sous les doigts géniaux d’une improvisatrice qu’on ne présente
plus.
Le duo est parfait, car la mère soutient la fille, la fille encourage la mère, l’une et l’autre
sont un duo si touchant qu’on ne voudrait que rien ne s’arrête. Le chemin de croix
traditionnel est revu de fond en comble pour faire entrer dans les émotions des
personnages. Un texte d’un seul trait, le tout est enchainé sans coupures classiques des
quatorze méditations car tout l’ensemble est une seule méditation. Il n’y a que le génie
pour trouver les thèmes musicaux improvisés, il n’y a que le génie pour donner sa voix et
rendre l’auditeur attentif à ce qui se vit. On croit connaître le drame et finalement on est
surpris de bout en bout. Non rien n’est connu finalement car ce qui se joue au fond des
sentiments humains n’est que nouveauté à chaque instant et selon ce que chacun vit sur
le moment.
Des hommes, des femmes, des petits, des fragiles, des puissants, des pervers, des odieux,
des lâches, des amis, des ennemis, … tout est dit par la voix de la comédienne, et tout
s’anime sous les doigts de l’organiste. La très grande chance de Sophie-Véronique et de
Pauline c’est d’être des femmes et des mères : c’est cela qui les fait rendre avec autant
d’intensité ce texte « Voici l’Homme ». Il faut bien cela pour ressentir l’accompagnement
pour un fils qui marche à la mort, un regard d’une mère attentive comme Marie, une
femme si douce comme Véronique, ces femmes qui pleurent comme pleurent encore
tant de nos contemporaines … Voici l’Homme a cette chance d’être proclamé par la
voix et le cœur féminins !
Voici l’Homme, l’Homme qui marche depuis son atroce procès, sous les coups et les mots
terribles. Mais l’Homme nu, blessé, et relevé, le voici l’Homme debout, Vivant ! Les thèmes
mineurs du début de l’interprétation deviennent majeurs annonçant si triomphalement la
résurrection. Tout explose de joie et d’espérance avec un final au brillant rarement égalé,
une improvisation qui remue terre et ciel. Éveille-toi homme qui dort, pour toi Dieu s’est fait
homme, contemple à présent et regarde l’Homme debout. Ecce Homo, il ressuscite !
Loïc BONISOLI+
Curé de Saint-Julien-lès-Metz (57)
Concert du vendredi 8 avril 2022, à quelques heures des Rameaux et de la Passion …



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Sophie-Véronique Cauchefer-Choplin

Sophie-Véronique CAUCHEFER-CHOPLIN est issue d’une famille de musiciens qui lui enseigne le piano dès son
plus jeune âge. Après des études musicales (piano, orgue et harmonie) à l’École Nationale de Musique du Mans
couronnées par le prix du ministère de la Culture en 1980, elle entre au Conservatoire National Supérieur de
Musique de Paris dans la classe de Rolande Falcinelli où elle obtient un Premier Prix d’orgue et un Premier Prix
d’improvisation ainsi que les prix d’harmonie, de fugue et de contrepoint (classes de Jean Lemaire, Michel Merlet
et Jean-Claude Henry).
Organiste émérite du Grand-Orgue de Saint Jean-Baptiste de la Salle à Paris (1983 - 2013), elle est organiste du
Grand-Orgue de Saint Sulpice à Paris depuis 1985 et nommée titulaire en février 2023. Elle partage ce poste avec
Karol MOSSAKOVSKI. Elle est la première femme à accéder à ce titre sur les 3 plus grandes tribunes parisiennes.
En 1990, elle reçoit le second prix d’improvisation (elle est l’unique femme lauréate …) du Concours International
d’Orgue de Chartres.
Sophie-Véronique CAUCHEFER-CHOPLIN poursuit une brillante carrière de concertiste (en soliste, avec instrument
et avec orchestre) dans le monde entier : elle a parcouru plus d’une trentaine de pays. Considérée par ses pairs
comme l’une des meilleures improvisatrices de sa génération, elle se produit également dans le cadre de concerts
« orgue et récitant » notamment avec Pierre Arditi, Pauline Choplin, Pierre-Marie Escourrou, Didier
Flamand, Brigitte Fossey, François-Eric Gendron, Michael Lonsdale, Marcel Maréchal et Guillaume Marquet. En
2019, elle s'est également produite avec des comédiens étrangers en Allemagne et en Finlande. Actuellement,
elle a créé, avec deux comédiens et un metteur en scène, un spectacle musical sur les poèmes d’Alicia Gallienne.
Sa sensibilité à l’improvisation l’amène à donner des Master-Class tant en France qu’à l’étranger tel que pour l’AGO
National Convention de 2006 et 2012 ainsi qu’à animer des académies (Londres, Biarritz, Kevlar, Stockholm,
Schwäbisch Gmünd, USA, etc.). Elle est également régulièrement sollicitée dans les jurys de concours nationaux
et internationaux (AGO Chicago 2006, Concours international Chartres 2008, Concours Karl Nielsen Odense 2011,
AGO Nashville 2012, Longwood Gardens 2013, Miami 2014, Québec 2014, Dublin 2014, Chartres 2016, Odense
2017, Saint Albans 2017, Schwäbisch Gmünd 2019 et 2022, Vilnius 2023, etc.).
Elle a été nommée Professeur d’orgue en interprétation et improvisation au Royal College of Music de Londres en
2008. Elle a également été professeur invitée à la Yale University – New Haven USA.
Elle s'est produite en septembre 2017 dans le cadre du cycle de concerts de l'église Saint-Sulpice où elle a
improvisé, pour la première fois en ce lieu, sur un film muet (« La passion de Jeanne d'Arc » de C.Th. Dreyer).
Depuis, elle renouvelle régulièrement cette expérience en France et à l'étranger : en particulier, elle a été invitée
pour la Fête du Cinéma (Paris – 2019 et 2020) ainsi que dans le cadre des festivals d’Iserlohn et de Pori (2023),
d’Hambourg, de Copenhague et d’Oostkamp (2024).
En mai 2023, elle a été invitée par le festival Jazz à Saint Germain des Prés, à donner un concert unique avec
Rhoda Scott en l’église Saint-Sulpice : une artiste classique et une artiste jazz pour une aventure commune
abolissant les styles entre gospels et improvisation. En mai 2024, elle a renouvelé cette expérience sur des
musiques de films.
Elle a également composé et improvisé la musique d’un court-métrage d’après le poème « l’Adieu Perdu » d’Alicia
Gallienne (
https://vimeo.com/793229070).
Elle a été nommée Chevalier de la légion d’Honneur dans le cadre de la promotion du 14 juillet 2024.
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Pauline Choplin

Pauline CHOPLIN est née dans une famille d’artistes, ce qui l’amène très jeune à entrer au conservatoire : elle y obtiendra un D.E.M de piano, formation musicale et musique de chambre en 2010. Parallèlement, elle suit les cours de musicologie à La Sorbonne dont elle obtient, la même année, la licence de musicologie.
Également attirée par la scène, elle est reçue au cours Florent en 2009 et achève ses trois années de formation en 2012 : elle a travaillé notamment avec David Garel, Marc Voisin, Blandine Lenoir, Jean-Pierre Garnier, Suzanne Marrot, etc.
Depuis 2011, elle se produit régulièrement lors de lecture avec improvisation à l’orgue, seule ou avec Michael Lonsdale, Brigitte Fossey, Guillaume Marquet, Pierre-Marie Escourrou, Didier Flamand…
En 2013, elle est apparue à la télévision dans deux épisodes de l’émission « Suspect n°1 ».
Coté théâtre, elle a tenu en 2012 le rôle principal dans la pièce « Le Jardin aux Epines » d’Alexandra Desbiolles au théâtre Le Proscenium. Elle a aussi tenu le rôle de La Fiancée durant l’année 2014 et 2015 dans « Noces de Sang » de Frederico Garcia Lorca au théâtre de Ménilmontant, mis en scène par Rubia Matignon.
En 2015, elle tient le rôle d’une mariée dans l’opéra « Le Cid » de Jules Massenet au Palais Garnier, mis en scène par Charles Roubaud.
Fin 2015, elle porte le rôle de Joséphine dans la pièce de François Borand : « Sur les Genoux de Papa » au théâtre de Ménilmontant, mis en scène par Rubia Matignon, rôle qu’elle a repris en Mars 2017.
En 2016, elle tient le rôle d’Anna dans « La Dame au Petit Chien » et d’Elena dans « L’Ours », deux pièces de Tchekhov, à L’Atelier à Spectacle de Vernouillet, mis en scène par Pierre-Marie Escourrou.
En septembre 2016, elle tient le rôle de Gaëtane dans la pièce d’Axel Sénéquier, « Comme un Lundi» : la pièce a été donnée jusqu’à mars 2017 au théâtre Le Passage Vers Les Étoiles, dans une mise en scène de David Garel. Cette pièce a été reprise pour un mois au festival d’Avignon Off en juillet 2017 et juillet 2018. La pièce poursuit également son tour de France en 2018 sur Conflans Saint Honorine, Vichy, Marseille, etc.
Tout en donnant différentes lectures (Carvin, Clamecy, Lyon, Clermont-Ferrand, Metz, etc.), elle a été sélectionnée pour faire partie de la distribution de Peau d’âne, spectacle musical qui se déroule d’octobre 2018 à févier 2019. Elle y est également la doublure de la narratrice et de la Rose, rôles tenus par Claire Chazal.
En 2020, elle participe à la création du spectacle sur plusieurs poèmes d’Alicia Gallienne : elle s’y produit avec Mathias Maréchal, Antony Cochin et Sophie-Véronique Cauchefer ; elle y chante également le dernier poème. Ce spectacle a déjà été donné au Luxembourg (septembre 2021), à Royans (octobre 2021) et en la Cathédrale de Monaco (juillet 2022). Il a été programmé dans plusieurs festivals pour 2023 et 2024. Elle tient également le rôle principal du court métrage « l’Adieu perdu », d’après le poème d’Alicia Gallienne, réalisé par Dorian Escourrou (https://vimeo.com/793229070).
La même troupe a monté le spectacle « les 4 saisons de Molière » donné pour la première fois à Brunoy en septembre 2022.
Tout en poursuivant les lectures musicales, en France et à l’étranger, elle est actuellement le rôle principal féminin dans « Swing High », spectacle écrit par Christopher MCDonald et mis en scène par Pierre-Marie Escourrou.
A partir de 2024, elle se produit également en trio avec orgue et violoncelle, spectacle où elle mêle textes et chants.

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Vendredi 02 mai 2025 à 19h00
Collégiale Saint-Martin, Clamecy

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Boieldieu - Concerto pour harpe op 82

Haydn - Divertimento N° 1

Fauré - Cantique de Jean Racine opus 11



Requiem de Fauré



Ensemble Vocal Anima


Ensemble instrumental
Le Musikkollegium de Fribourg






Chef d'orchestre
Timothée Methou



Solistes

Laure Barlier
- soprano

Jonas Yajure - baryton

Françoise de Maubus - harpe

Guillaume Labois - orgue


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Timothée Méthou


Chef d'orchestre et musicien polyvalent, Timothée Méthou a grandi dans le quartier de l'Europe à Paris, berceau des luthiers, des marchands de musique et du conservatoire régional. Riche de ces influences, il étudie l'écriture au Conservatoire national supérieur de Paris, puis la contrebasse avec Božo Paradžik et la direction d'orchestre à la Hochschule für Musik de Fribourg.
Timothée Méthou travaille comme arrangeur et compositeur pour des institutions telles que le Folkwang Orchester Essen, le Trio Dämmerung ou le Printemps de Heidelberg. Il joue en tant que contrebassiste dans des orchestres tels que l'Orchestre Philharmonique de Strasbourg, l'Orchestre philharmonique d'Helsinki ou l'Orchestre philharmonique de Baden-Baden. Il est chef d'orchestre invité par des ensembles comme l'Orchestre Symphonique des Jeunes de Strasbourg et le Freiburger Studierenden Orchester Freiburg.
Depuis 2022, il est directeur musical du Musikkollegium Freiburg et, à partir de 2023, directeur artistique du Festival Boult-aux-bois-et-cordes dans les Ardennes. Sa passion pour la culture musicale allemande et son amour pour la Forêt-Noire l'ont conduit à s'établir à Fribourg-en-Brisgau, où il poursuit ses nombreux centres d’intérêt avec énergie et créativité.
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Laure Barlier

Laure Barlier fait ses débuts dans la musique à l’âge de six ans et découvre alors les plaisirs de la flûte traversière auprès de Florence Moulin-Hechler et Sylvain Landon. Elle intègre quelques années plus tard le Conservatoire de Saint-Étienne où elle poursuit sa formation dans la classe de Valérie Perrotin. Elle y obtient en 2019 son DEM d’instrument et est lauréate du Prix des Professeurs de son Conservatoire. Elle devient dans le même temps diplômée de Musicologie à l’Université de Saint-Étienne.
L’année suivante, elle décide d’étoffer sa formation. Elle intègre ainsi la classe de chant lyrique du CRR de Nicolas Domingues et valide son DEM de Formation Musicale.
Son parcours universitaire et musical lui donne l’occasion de multiplier les expériences artistiques en chœur comme en orchestre  : elle prend ainsi part à divers projets d’Académie à l’Opéra de Saint-Étienne, d’abord en tant que choriste (Roméo et Juliette, Berlioz, Neuvième Symphonie, Beethoven) sous la baguette de David Reiland, puis comme flûtiste (Cendrillon, Isouard), sous celle du violoniste Julien Chauvin. Elle réitère l’expérience quelques années plus tard au sein du Chœur de l’Opéra de Dijon, avec son chef Anass Ismat.
Ces projets font rapidement naître en elle une véritable fascination pour le monde du spectacle. Fascination qui se concrétisera quelques années plus tard avec la création au Théâtre d’Auxerre de son premier spectacle, Poema, conte musical illustré, imaginé par elle et deux amies musiciennes, dans lequel elle partage la scène avec sa sœur illustratrice.
En 2020, Laure intègre l’École Supérieure de Musique de Dijon où elle reçoit l’enseignement de Martine Charlot et obtient, après trois années de formation, son DNSPM et son DE de flûte traversière. Elle reprend en parallèle de ce cursus les rênes de son apprentissage lyrique. Elle étudie alors à Dijon auprès de Sylvaine Bertrand et de Pierre Ribémont, puis depuis 2024, avec Laëtitia Volcey au CRR de Chalon sur Saône, à côté d’une carrière de professeure de flûte traversière.

Elle est depuis 2022 membre de l’Ensemble Vocal Anima dirigé par Guillaume Labois.


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Jonas Yajure

Né au Venezuela, le baryton Jonas Yajure commence ses études musicales à l'âge de 7 ans au Conservatoire régional de Barquisimeto, dans le cadre du programme national de formation musicale El Sistema, fondé par le maestro Antonio Abreu. Il commence ses études de chant avec Idwer Alvares et les poursuit à Caracas.

En 2016, il enregistre le CD Songbook d’Elvas pour l’ambassade du Portugal au Venezuela, en collaboration avec le groupe de musique ancienne Zarabanda. L'année suivante, il interprète la Symphonie n°9 de Beethoven sous la direction de Gustavo Dudamel, lors des célébrations du 42e anniversaire d'El Sistema.

En tant qu'artiste lyrique, Jonas Yajure a participé à de nombreuses tournées en Europe et en Amérique, se produisant dans des festivals et concours prestigieux, tels que le concert du Prix Nobel de la Paix avec le World Youth Choir à Oslo en 2011, le Salzburg Festspiele en 2013, et des tournées avec El Sistema au Royaume-Uni et en France.

Il a chanté sous la direction de chefs renommés, dont Giuseppe Sinopoli, Claudio Abbado, Helmut Rilling, et Gustavo Dudamel. En 2017, il rejoint le Chœur de l’Opéra de Dijon sous la direction musicale d’Anass Ismat, où il participe à des productions telles que Les Contes d’Hoffmann,Jenůfa,Nabucco, et Parsifal, entre autres

Il a interprété Le Notaire dans Don Pasquale et Federico dans Stiffelio, ainsi que le rôle d'un geôlier dans Tosca, toutes des productions de l’Opéra de Dijon.
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Françoise de Maubus

Née dans une famille de professeurs de lettres et amateurs éclairés de musique, Françoise de Maubus a très tôt affirmé une double vocation de musicienne et d'enseignante.
Élève de Jacqueline Borot et de Gérard Devos elle obtient en 1990 au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, les premiers prix de Harpe et de Musique de chambre.
Sa rencontre avec Léonard Bernstein en 1987 est une révélation. Elle se passionne dès lors pour le métier d'orchestre.
En 1995, elle est nommée Harpe Solo de l'Orchestre des Concerts Lamoureux dirigé par Yutaka Sado.
Plusieurs fois par an, elle est invitée à jouer au sein d'orchestres internationaux : Orchestre Philharmonique de Berlin, Orchestres Philharmoniques de Radio France, d'Amsterdam, de Porto (....) dirigés par Claudio Abbado, Sir Simon Rattle, Gustavo Dudamel, Marek Janowski, Myung-Whun Chung, Pierre Boulez, James Levine, Christian Thielemann, Seiji Ozawa, Ricardo Muti, …
Elle joue également sur instruments d’époque en collaboration avec Les Musiciens du Louvre, Les Siècles, Le Cercle de l'harmonie.
Parallèlement, elle se produit en concert, tant en harpe seule qu'en musique de chambre, sur des programmes de musiques françaises du 20ème siècle qu’elle affectionne tout particulièrement et associe volontiers à la littérature avec la complicité de comédiens.
Enfin, titulaire du Certificat d’aptitude aux fonctions de professeur de harpe dès 1995, elle enseigne pendant dix ans dans les conservatoires de la Ville de Paris avant d'être nommée au CRR de Versailles en 2006.
Elle participe régulièrement à des jurys de concours nationaux et internationaux, au Conservatoire National de Musique de Paris, au Concours International Lily Laskine et depuis 2016 au Concours des Rencontres Internationales de Moret sur Loing, au Premier Concours International de Harpe de Porto.
Pour la troisième année consécutive, elle participe en avril 2019 au Festival et à l'Académie Internationale de Hourtin dans le Médoc. Elle est invitée à donner des masterclasses et à jouer aux côtés du pianiste François Chaplin, en juillet 2019, au Festival de Pontlevoy.
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Guillaume Labois

Après avoir reçu une formation complète de musicien et d’organiste (premiers prix d’harmonie, de contrepoint, d’analyse et d’orgue), Guillaume Labois se tourne vers la direction de chœur et suit les enseignements des plus grands chefs européens notamment Nicole Corti, Régine Théodoresco, Joël Suhubiette, Roland Hayrabédian, Loïc Pierre, Yves Klein, Dieter Kurz, Mihaly Zeke, ou encore Anass Ismat.
Titulaire du Diplôme d’Etat de direction d’ensemble vocaux, il dirige depuis plus de 15 ans différents ensembles vocaux pour lesquels il compose et arrange des œuvres. Passionné par la musique romantique et contemporaine, il propose des répertoires alliant tradition chorale et modernité, répertoire et exploration, chœur a capella ou avec ensembles instrumentaux. Il fonde en 2021 l’ensemble vocal Anima, qui allie chanteurs professionnels et amateurs de haut niveau. Ils explorent ensemble les répertoires des XXe et XXIe siècles, dans toute sa richesse et sa diversité avec une place importante laissée à la mise en espace, le mouvement et la danse.

Responsable de l’action culturelle à l’Opéra de Dijon, Guillaume Labois conçoit et met en œuvre les projets de médiation auprès des différents publics. Des ateliers de découverte de la voix en Maison d’arrêt jusqu’aux opéras pour enfants, il a à cœur de transmettre le plaisir du chant et du partage de la musique. Son travail l’amène à collaborer avec plusieurs chefs et compositeurs de renom pour la production d’œuvres données sur la scène de l’Opéra (Julien Joubert, Marc-Olivier Dupin, Brice Pauset, Louis Dunoyer…). Il a également fondé le Chœur éphémère d’enfants de l’Opéra en 2021, qu’il dirige chaque année pour des productions allant du concert à l’opéra.

Il est depuis février 2022 organiste titulaire de l’orgue Jean-Baptiste Ghys de l’église Sainte Chantal à Dijon.
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Samedi 24 mai 2025 à 19h00
Église Saint-Martin, Villiers-sur-Yonne

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Récital de guitare

Thierry Mercier


Programme




Jean-Sébastien Bach ( 1685 - 1750 )


Domenico Scarlatti ( 1685 - 1757 )


Heitor Villa-Lobos ( 1887-1959 )


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Thierry Mercier

Thierry MERCIER a récemment été invité à jouer à la Biennale de Venise, pour jouer un Concerto lors de la soirée d’ouverture.
Il possède
un répertoire d’une grande étendue, de la musique populaire de nombreux pays (Amérique latine), des œuvres pour luth et vihuela de la Renaissance et du baroque, jusqu’aux œuvres nouvelles les plus audacieuses qu’il créé régulièrement.
En récital, il allie les chefs-d’œuvre de la Renaissance, du Baroque, du romantisme, du XXème et des musiques populaires. Il se produit en Europe dans des Festivals tels que Musica Strasbourg, Festival d’Edimbourg, Ars Musica Bruxelles, Royaumont, Ircam, Berlin Festwochen, Présences, Villa Médicis…
Thierry MERCIER a abordé dès l’enfance la musique, par le piano, puis la guitare à l’adolescence. Après avoir étudié aux conservatoires du Havre et de Rouen, il étudie au CNSM, y suivant les cours d’Esthétique (Classe de Rémy Stricker), et d’Analyse supérieure (Classe de Betsy Jolas). En guitare, il suit les cours de Jean Mathelin, puis Oscar Caceres, et des cours en masterclasses avec Léo Brouwer, et en musique ancienne avec Hopkinson Smith.
Il interprète tous les principaux Concertos, du Concierto de Aranjuez et ceux de Vivaldi, jusqu’aux œuvres récentes telles que Tres graficos de Maurice Ohana enregistré avec l’Orchestre de Bretagne.
Sélectionné par Pierre Boulez lors d’une audition, il participe durant plusieurs années aux concerts, tournées et enregistrements de l’Ensemble InterContemporain. Il collabore avec de nombreux compositeurs : avec Luciano Berio, il enregistre sa Sequenza 11 à l’Ircam et crée Chemins V (guitare & orchestre) à Radio France ; avec Luis de Pablo pour la création de Fantasias dont il est dédicataire, avec l’Orchestre Philharmonique, puis l’Orchestre National d’Espagne RTVE ; George Crumb pour Quest pour guitare & Ensemble, créé avec l’Ensemble InterContemporain à la Cité de la Musique.Il collabore ponctuellement à l’activité de l’Orchestre National de France, des Ensembles l’Itinéraire, Plural/Madrid, Ictus/Bruxelles, Stravinsky, Court-Circuit.
Avec ses partenaires, la soprano Isabel Soccoja, le percussionniste Jean Geoffroy, l’altiste Garth Knox, les violonistes Manuelle Elkoubbi, Aude Caulé ou Léo Belthoise, et en Quintette avec Quatuor à cordes, il explore les répertoires de la musique de chambre. Attaché aux spectacles interdisciplinaires, il a participé à plusieurs projets avec la danse (Ballet de l’atlantique-Régine Chopinot), et le théâtre (spectacle Rimbaud ‘Aube’ au Théâtre de Neuilly). Il a coordonné l’ouvrage 10 ans avec la guitare (Ed. Cité de la musique, Paris). Il conçoit régulièrement des projets pédagogiques pour les élèves de conservatoires, les étudiants, et les nouveaux publics. Durant les actuelles saisons 2023-24-25, plusieurs créations seront réalisées :
4 Caprices pour guitare seule de Lindolfo BICALHO ; Œuvre nouvelle pour alto et guitare de Maël BAILLY ; 5 pièces pour violon et guitare - Commande d’Etat- de Francisco ALVARADO ; 5 solos de Fabian GONZALES -Commande de Radio-France, créés en mars 2024 ; une œuvre pour guitare et électronique avec le compositeur Bertrand DUBEDOUT en 2024. Il élabore actuellement plusieurs projets avec des compositeurs tels que XU Yi, Sophie LACAZE, Philippe SCHOELLER, Martin MATALON, Fabien LEVY, Bastien DAVID,...
Le prochain Numéro de la Revue ‘La guitare classique’ (fin 2023) lui consacrera une interview. France-Musique a prévu durant la Saison 23-24 de consacrer une émission à sa carrière. Il est conseiller artistique de l’Association ‘Les amis de François de Fossa’.
Il se produira en concert dans les fameux Quintettes (guitare & Quatuor à cordes) de Luigi Boccherini avec le Quatuor Archinto -Quatre femmes qui jouent sur instruments de l’époque classique avec cordes en boyau
Il est l’invité du Quatuor Béla dans un spectacle de créations et répertoires durant les saisons 2024-25.
Thierry MERCIER joue sur une guitare du luthier Gabriel Fleta.

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Samedi 12 juillet 2025 à 19h00
Église Saint-Laurent, Billy-sur-Oisy

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Récital de harpe

Harp Story :
une histoire de harpe(s) en musique !

Présentation de l'instrument

Agnès Peytour


"HARP STORY" propose une immersion musicale au coeur de l'histoire de la harpe et de son répertoire.
Du XVIII eme siècle à nos jours, de nombreux compositeurs ont illustré les grands moments de l'évolution de l'instrument par leur créativité, leur génie renforçant ainsi l'intérêt et la curiosité que la harpe suscite chez le public.
"HARP STORY" : un concert tout en surprises, découvertes et émotions.



Programme


« HARP STORY »


F. J. NADERMAN (1781-1835)

Variations sur « Plaisir d’amour » de Martini

J. B. KRUMPHOLTZ (1742-1790)

Sonate n 1 « Comme scène pathétique »

C. OBERTHUR (1819-1895)

Le Sylphe

E. PARISH-ALVARS (1808-1849)

Introduction,cadence et rondo

A. HASSELMANS (1845-1912)

La Source

C. DEBUSSY (1862-1918)

Clair de lune

G. FAURE (1845-1924)

Impromptu opus 86

M.TOURNIER (1879-1959)

Etude de concert « Au Matin »

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Agnès Peytour

Après des études au Conservatoire de Nice où elle a obtenu trois premiers prix- prix de harpe, de musique de chambre et de formation musicale, c’est à Bruxelles, au Conservatoire Royal qu’Agnès PEYTOUR a poursuivi sa formation. Ses études ont été couronnées par un Master de harpe et de musique de chambre décernés avec grande distinction et d’un diplôme de pédagogie.
Très jeune, elle a reçu le premier prix du concours « Dans le sillage de Lily Laskine » et s’est classée demi-finaliste du « Concours International Arpista Ludovico » de Madrid.
Sa rencontre avec Germaine LORENZINI, l’un des plus éminents professeurs de harpe a été déterminante. Sa générosité, son engagement, son charisme l’ont confortée dans le choix de sa carrière. Après une brève expérience professionnelle en orchestre (Orchestre Philarmonique de Monte-Carlo, de Liège, Orchestre National de Belgique, Orchestre Royal de Wallonie), elle a choisi la voie de l’enseignement et de la scène. Elle enseigne la harpe à Bruxelles, à l’Ecole Européenne et au Conservatoire d’Anderlecht où elle transmet avec rigueur et passion l’héritage recueilli auprès de ses maîtres.
En 2010, pour promouvoir la harpe, elle crée avec deux harpistes le Concours Harpegio dont le succès ne s’est pas démenti.
Parallèlement, elle a donné de nombreux récitals à Monaco, au Luxembourg, aux Pays-Bas (Amsterdam, Rotterdam, La Haye), en France et en Belgique. Elle a été invitée par les plus grands festivals belges : Festival de Wallonie, Festival Musiq’3, Festival de l’Eté Mosan, Festival des Midis Minimes, Festival des Minimes, Festival de Durbuy, Nuit Musicale de Seneffe.
Le public français a eu le plaisir de l’écouter aux Flâneries Musicales de Reims, au Festival des Grands Crus de Bourgogne, au Heures Musicales de la Réole, aux Musicales de Gramat, aux Concerts classiques d’Epinal, au Festival « Les Solistes de demain », aux Musicales Guil Durance, au Festival d’Aubusson, aux Nuits Musicales de Mazaugues, aux Fêtes Musicales de Savoie, au Festival de Musique sacrée de Nice, aux Soirées estivales du Conseil Général des Alpes-Maritimes, à « C’est pas classique ! » aux « Concerts au Musée » à Grenoble, au Festival de harpe en Avesnois, au Festival International de harpe de Gargillesse, au Festival Valloire Baroque, au Festival « Les pierres qui chantent », aux Musicales de Chateauneuf en Auxois.
Pour faire sortir la harpe des salles de concert, elle n’a pas hésité à se produire dans des lieux insolites comme la Crypte de la Basilique de Boulogne-sur-Mer, la citadelle de Lille, la Tour du Gouverneur dans la ville close de Concarneau, ou dans des lieux chargés d’histoire comme le cloître de l’abbaye de Moissac, l’abbaye de Saint-Savin et de Celles-sur-Belle, le Prieuré de Grignan, le Musée de Grenoble, le Musée Courbet d’Ornans, le Musée des Beaux-Arts de Lille et d’Orléans, le Palais des Papes d’Avignon, la Basilique de Saint-Maximin, les châteaux de La Malmaison, de Bussy Rabutin et de Lourmarin, Le Pavillon Henri II à Villers-Cotterêts, la Cathédrale Américaine à Paris.
En 2008, elle a créé avec la harpiste Primor SLUCHIN, le Duo NEFELI qui se produit régulièrement en France et en Belgique.
Le Duo NEFELI a gravé deux CD qui illustrent les plus belles pages du répertoire pour duo de harpes et font revivre des œuvres rarement jouées.
Elle a rejoint en 2018 l’équipe du festival du Val d’Arly (Savoie) qui promeut la musique classique dans les territoires de montagne.
En 2022, elle a joué au sein du Duo Néféli au Congrès Mondial de la Harpe qui s’est tenu au Pays de Galles , à Cardiff.

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Samedi 19 juillet 2025 à 19h00
Église Saint-Gengoult, Corvol d'Embernard

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Quatuor à cordes Atlantis

Concert Schubert

Hélène Houzel - violon
Patrick Bismuth - violon
Marie Lèbre - alto
David Simpson - violoncelle



Programme


Franz Schubert (1797 - 1828)


Quatuor n°15 D 887,

Quatuor n°13 D 804 "Rosemunde"


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Le quatuor Atlantis


Le quatuor Atlantis, créé par Patrick Bismuth est le quatuor à cordes de l’ensemble la Tempesta. Rejoint en 2022 par Marie Lèbre, il explore avec bonheur le répertoire des 19e et 20e siècle, dans un esprit d’authenticité et un goût de l’invention et de l’originalité.
Des compositeurs tels que Ravel, Bartok, Ullmann ou Klein, côtoient sur leurs pupitres celles de Haydn, Mozart et Beethoven ou Schubert.
Soucieux de partager avec tous les publics son amour de la musique, Le quatuor Atlantis se produit dans des cadres très variés qui permettent à des publics peu habitués aux concerts de musique classique de découvrir ce répertoire magnifique. Les concerts ont lieu dans le cadre du festival OuVERTures en Ile de France (concert dans un parc parisien, ou dans un EHPAD), dans un festival très rural (Embruns de Musique) ou pendant un marché (SuPercheries).

Après une année 2024 consacrée à la musique du vingtième siècle (6e quatuor de Bartok, Quatuors de Ravel, 3e quatuor de Victor Ullmann, quatuor de Gideon Klein) le quatuor Atlantis s’attaque à deux monuments de la musique de chambre romantique, dans lesquels son approche historiquement informée -cordes en boyau, archets classique ou romantique, utilisation du vibrato, attention à une justesse consonnante- donne une couleur très poignante.



Les membres du quatuor

Hélène HOUZEL - violon
Patrick BISMUTH - violon
Marie LÈBRE - alto
David SIMPSON - violoncelle

Leurs itinéraires, très divers, se rejoignent dans un travail inspiré par un même esprit d’authenticité, par un même goût de l’invention et de l’originalité. C’est dans le souci de ressusciter un répertoire qui enflamma jadis toute une époque qu’ils ont choisi des compositeurs tels que Vachon ou Saint-George, dont les partitions côtoient sur leurs pupitres celles de Haydn, Mozart et Beethoven ou Schubert.
Leur démarche musicale se fonde sur des principes connus de ceux qui ont étudié et joué la musique ancienne:
* Restituer les traditions de jeu d’époque, alors sous-entendues, allant de soi, faisant partie de l’environnement musical. Respecter, par exemple, les articulations originales, remonter à la source des premières éditions bien souvent plus sobres qu’aujourd’hui quant aux indications concernant l’interpré- tation, ou bien, grâce à la connaissance des styles antérieurs, reconnaître l’ornementation écrite et, surtout, lui redonner le naturel et la légèreté que le compositeur lui avait conférés, par l’improvisation.
* Utiliser les instruments montés tels qu’en leur temps: ajustés à la souplesse et à la légèreté d’un archet classique. Restituer de la sorte l’héritage d’une technique maintes fois relatée dans les traités des contemporains, tels que celui de Leopold Mozart.
* Le faible renversement des instruments redonne son importance — à égalité avec la dynamique — aux couleurs sonores, à l’agogique des phrasés, à la justesse des tempéraments.
* Le choix des cordes en boyau pour jouer ce répertoire relève de l’évidence, puisqu’elles ont été utilisées jusqu’à la première moitié du XXéme siècle.
* Les témoignages théoriques qui nous sont parvenus ainsi que les recherches dans le domaine de l’accord des instruments à clavier nous ont ouvert les yeux sur les notions inséparables (bien qu’encore galvaudées) de justesse et de tempérament : on ignore trop souvent que les piano forte de Mozart ou Beethoven étaient tempérés inégalement...

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